Abstract
Voyager dans l'espace a toujours constitué un défi majeur pour l'Homme. Néanmoins, quitter la planète bleue n'est pas sans risque. En effet, deux facteurs majeurs de stress sont supposés avoir des effets néfastes sur les organismes vivants durant les longs voyages spatiaux: les radiations cosmiques et l'apesanteur. Dans le cadre de ce travail de fin d'études, nous avons, d'une part, étudié les effets supposés délétères des conditions spatiales sur des cultures de cellules endothéliales humaines et, d'autre part, testé une possible contre-mesure à ces effets.
Les cellules endothéliales de la lignée EA.hy926 ont été soumises à une microgravité simulée (au moyen d'un instrument appelé le "Random Positioning Machine" ou RPM qui maintient les cellules en flottaison permanente dans leur milieu de culture) et à des irradiations aux neutrons et aux rayons gamma avec une source de Californium-252. La cyanobactérie A. platensis, également appelée "Spiruline", a été utilisée en tant que contre-mesure potentielle pour les dommages induits suite à l'irradiation. Les dommages induits au niveau de l'ADN ont été observés en microscopie à fluorescence et l'apoptose, ainsi que la production d'espèces réactives de l'oxygène ont été étudiés par cytométrie en flux.
Original language | English |
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Place of Publication | Fleurus, Belgium |
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State | Published - 14 Jun 2010 |