« Etude fonctionnelle des gènes plasmidiques de résistance au cuivre de Cupriavidus metallidurans : Aspects physiologique, biochimique et écologique »

Sébastien van Aelst, Max Mergeay

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    Abstract

    Cupriavidus metallidurans CH34 est la bactérie Gram négative considérée comme organismemodèle pour l’étude de la résistance aux métaux lourds. Notre travail a porté sur sa résistance au cuivre, codée par les gènes cop du plasmide pMOL30. Ces gènes, responsables des différentes étapes de la résistance (compartimentation des systèmes d’efflux entre périplasme et cytoplasme, modification de valence, et d’autres fonctions totalement inconnues) ont suscité notre intérêt. On distingue dans l’îlot cop des gènes codant pour des fonctions de résistance proprement dite (essentiellement par détoxication active du cytoplasme et du périplasme). En effet, les mutants de copSRABCD, copF, et dans une moindre mesure copJ et copE deviennent sensibles. Les phénotypes des mutants divergent toutefois suivant que la mutation soit sur un cosmide qui ne porte que l’îlot (pMOL1024) ou dans son plasmide d’origine (pMOL30). Un second groupe de mutants (copVTMK, copG, copL, copQ) se distingue par un phénotype plus résistant ou identique à la souche parente, sauf autour de la CMI. Ces gènes interviendraient donc à la CMI pour assurer la résistance la plus élevée et le maintien d'un état viable latent.
    Original languageEnglish
    Awarding Institution
    • VUB - Vrije Universiteit Brussel
    Supervisors/Advisors
    • Mergeay, Max, Supervisor
    Place of PublicationBrussels, Belgium
    Publisher
    StatePublished - 21 Apr 2008

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